Le mal du siècle est un concept issu du mouvement romantique au XIXe siècle. Il exprimait le mal être des jeunes, leur désillusion face au monde qui les entourait. Aujourd’hui, l’expression est tombée dans le langage courant et désigne tout autre chose.
Le mal du siècle, un thème popularisé par Alfred de Musset
Dans Confession d’un enfant du siècle, l’auteur Alfred de Musset définit les caractéristiques du mal du siècle par une sensibilité maladive, un sentiment désenchanté, une angoisse existentielle, le culte de la mélancolie avec des tendances à la rêverie suicidaire.
Dans le langage courant, l’expression désigne donc logiquement l’état de mélancolie ou de dépression qui touche les jeunes gens. Mais elle est utilisée aussi pour désigner ce qui touche le plus grand nombre d’une manière récurrente.
Le mal de dos, le nouveau mal siècle aujourd’hui
Notre vie bien trop sédentaire, le travail dans les bureaux ou continuellement debout, mais en position statique, les mauvaises postures donc ou encore le surpoids sont à l’origine de douleurs cervicales, lombaires ou sciatiques. 80% de la population souffrent en effet au moins une fois dans sa vie de problèmes de dos, c’est donc une pathologie récurrente d’où l’utilisation de l’expression mal du siècle.
Parmi ces douleurs, citons :
- Les douleurs à la nuque ou cervicalgies qui s’accompagnent de maux de tête, de vertiges et de fatigue. Elles doivent amener à consulter un orthopédiste à Montréal dans la mesure où elles ont tendance à gêner les mouvements de la tête et peuvent devenir réellement handicapantes.
- Les lombalgies qui touchent le bas du dos et descendent parfois jusqu’aux fesses et l’arrière des cuisses. Elles résultent d’un effort excessif, d’un mouvement brutal ou d’une chute. Leur prise en charge est importante pour éviter les douleurs chroniques, d’autant que les traitements sont simples et efficaces.
- La sciatique dont la douleur irradie la fesse jusqu’au pied. Elle est due à la compression du nerf sciatique.
Un fléau pour l’économie
Les maux de dos coûtent cher en examens médicaux, en arrêts de maladie, sans compter les incapacités de travail pour invalidité et les séances chez le kiné, le chiro ou l’ostéo.
Les meilleurs gestes de prévention sont l’exercice physique régulier pour muscler le dos et mieux le soutenir, l’hydratation et une bonne répartition du poids sur les pieds.
En cas de crise, il ne faut surtout pas rester allongé comme on le faisait autrefois. Au contraire, il faut marcher, même très lentement, de manière à détendre progressivement les muscles et favoriser une guérison rapide. Le repos total contribue au contraire à les atrophier.